Description
La valeur alimentaire des prairies d’altitude riches en dicotylédonées est supérieure à celle de prairies qui en sont dépourvues. Les écarts s’accentuent en fin de cycle de végétation
- En conduite extensive (peu de fertilisation, une coupe/an + pâturage), la production de biomasse est plus importante pour les prairies qui ont des dicotylédonées (4,4 à 7,6 T MS/ha), comparativement à celles qui n’en ont pas (3,1 à 7,6 T MS/ha).
- En conduite intensive (fertilisation minérale, fauche des regains, pâturage automnal), la production de biomasse est inférieure pour les prairies comportant
des dicotylédonées (4,2 à 8,0 T MS/ha), comparativement à celles qui n’en ont pas (5,5 à 10,1 T MS/ha). - La valeur énergétique des prairies est identique, sauf à la fin du cycle de végétation où la valeur des prairies riches en dicotylédonées est plus élevée que celle des prairies qui en sont dépourvues (57,5 vs 49,1 g/kg PV0,75 de Matière Organique Digestible Ingérée). L’écart est plus marqué en conduite intensive.
- La valeur protéique des prairies avec des dicotylédonées est plus élevée que celle des prairies qui en sont dépourvues.
Données de base
Deux prairies permanentes d’altitude (intensive et extensive) ayant subi un désherbage sélectif contre les plantes dicotylédonées sur la moitié de leur surface
Des mesures au cours du printemps et de l’été de la biomasse produite, et de la valeur énergétique et protéique du couvert
contact
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