Description
La valeur nutritive de six espèces de cultures dérobées est semblable à celle de la luzerne, démontrant que ces espèces peuvent être utilisées comme fourrages pour les ruminants
- Les espèces de cultures dérobées produisent une biomasse supérieure à 2,9 t MS/ha après 70 jours d’implantation.
- La valeur nutritive de ces espèces en termes de Matière Azotée Totale (189 g/kg MS en moyenne au stade végétatif; 149 g/kg MS au stade floraison) et de digestibilité in vitro de la matière organique (85,9% au stade végétatif; 76,4% au stade floraison) restait élevée quel que soit le stade de végétation.
- Les teneurs en MAT et la digestibilité in vitro de la matière organique ont diminué avec l’avancée de la maturité des plantes. Ces diminutions étaient plus marquées pour la phacélie et le sarrasin.
- Les valeurs énergétiques (calculées grâce aux tables INRA) variaient de 1,13 à 0,87 UFL/kg MS confirmant la bonne valeur nutritive de ces fourrages. A l’exception de la phacélie, les valeurs protéiques étaient plus élevées (99 g PDI/kg MS au stade végétatif; 84 g PDI/kg MS au stade floraison) que les références publiées.
Données de base
Six espèces de cultures dérobées semées à Theix (63) et récoltées à deux stades de végétation (végétatif et floraison)
Mesure et analyse de la biomasse produite, la valeur nutritive et la digestibilité in vitro pour des ruminants, comparées à celle de la luzerne ici prise comme référence
contact
gaelle.maxin[at]inrae.fr